Découvrons la faune sauvage

Découvrons la faune sauvage

L’éthologie et ses enrichissements, en Parcs Animaliers…

L’éthologie et ses enrichissements…

 

Depuis maintenant une quinzaine d’années, les éthologues français (bien qu’appartenant à une discipline âgée de plus d’un siècle) font enfin leur entrée dans le monde des Parcs Zoologiques. Il semble évident que l’étude et la perception du comportement prennent une place intégrante, au côté de la médecine vétérinaire, de l’écologie,… dans l’hébergement et l’élevage d’espèces animales sauvages.

  

Maki catta (Lemur catta)

 

L’évolution des ménageries du 19ème siècle, vitrines d’exposition de "bizarreries exotiques", en zoos puis parcs zoologiques, aux missions plus éducatives et conservatives, s’accompagne d’une sensibilisation de notre société pour la condition animale. La notion de « bien être animal », aussi bien  physiologique, physique que psychologique, faisait son apparition alors qu’on commençait à s’offusquer de certaines conditions d’hébergement en zoos.

Des enclos recréant au mieux les milieux naturels remplacent peu à peu les cages "simplistes" obsolètes.  L’imagination du visiteur vagabonde : il peut  désormais entr’apercevoir des échantillons de paysages et penser que les animaux se retrouvent « presque comme chez eux ».

Différentes études démontrent cependant que le milieu structurel ne suffit pas toujours et que les animaux peuvent continuer à exprimer des comportements anormaux : stéréotypies, agressivité excessive, perte d’intérêt pour le jeu, la reproduction ou le soin aux jeunes, passivité ou désordres alimentaires, autant d’"anormalités" qu’il fallait réduire. Aussi faut il, pour proposer un milieu de captivité adapté à la biologie et aux comportements de chaque espèce, travailler sur l’environnement dans son ensemble.

 

Antilopes cericapres (Antilope cervicapra)

 

En faisant reculer les limites de nos connaissances scientifiques, nous avons perçu la nécessité de se spécialiser et de viser le perfectionnement  de chacune de nos disciplines. Aussi, dans les établissements où cela peut être rendu possible, les éthologues se penchent sur le sujet dont ils se sont fait une spécialité et à laquelle ils peuvent se consacrer "entièrement" : le comportement…

L’éthologie "quotidienne" consiste, entre autres, en la surveillance des cycles reproducteurs afin d’anticiper les naissances sensibles et de veiller à leur bon déroulement (en préparant les loges au mieux pour les nouveaux venus par exemple).  Les cycles comportementaux sont également pris en compte lorsque les individus des deux sexes ne doivent pas rester ensemble tout au long de la saison. Chez les guépards, les mâles ne rencontrent les femelles qu’au cours de la courte période de reproduction et les quittent pour le restant de l’année. Ces conditions sont indispensables à une bonne reproduction, aussi faut-il gérer artificiellement ces "migrations" sociales.

Il est également important de percevoir et d’identifier le rôle social de chaque individu appartenant à des groupes à la hiérarchie complexe. Lors de la scission de nos meutes de loups ou troupe de babouins de Guinée il est primordial de ne pas déstructurer le groupe d’origine et de former un nouveau sous-groupe cohérent. Nous parvenons ainsi, grâce aux observations comportementales et au choix précis des individus à faire partir, à éviter les conflits et luttes de hiérarchie qui auraient pu en découler.

 

Babouins de Guinée (Papio hamadryas papio) en pleine séance de toilettage

 

Nous nous devons, pour conserver une biodiversité génétique indispensable à tout programme de conservation ex-situ, de gérer de nombreux échanges internationaux et former de nouveaux couples ou groupes de reproduction. Pour cela, de nombreuses mises en contact sont nécessaires. Faciles pour certaines espèces, elles peuvent devenir plus complexes chez d’autres. Il aura fallu seulement un mois pour présenter à notre groupe de femelles Dhôles leurs nouveaux compagnons alors que trois mois auront été nécessaires à l’intégration d’un nouveau mâle reproducteur chez nos femelles Maki catta. Ce travail reste parfois long et sensible mais apporte aujourd’hui son lot de bons résultats puisque deux nouvelles portées ont vu le jour chez les premiers et trois jeunes sont nés chez les seconds.

 

Enfin, nous sommes appelés à étudier ponctuellement l’apparition de certains problèmes comportementaux (absence de reproduction ou mauvais soins aux jeunes) qu’il faut résoudre lorsque ceux-ci ne sont pas d’ordre vétérinaire…

 

Bien entendu, lorsque l’on parle d’éthologie en parc animalier, nombreux sont ceux qui pensent à l’enrichissement : une facette très médiatique de notre discipline.

 Nous complétons aujourd’hui notre compréhension des comportements du plus grand nombre d’espèces animales possible notamment grâce au partage entre établissements zoologiques d’expériences et de connaissances acquises et grâce aux études in situ plus faciles à effectuer de nos jours et plus nombreuses. Ces dernières ont permis (et permettent encore !) de mieux comprendre la biologie et les comportements à l’état sauvage d’une espèce et par conséquent de mieux aménager ses conditions de captivité. Nous pouvons alors lui permettre d’exprimer une plus grande proportion de son répertoire comportemental naturel, ceci pour différentes raisons :

 

- déontologique : nous accueillons des êtres vivants dans des milieux obligatoirement "appauvris" comparés à leur environnement naturel. Afin de ne pas "dénaturer" leur mode de vie ou leur comportement, nous envisageons le meilleur afin de leur rendre la vie non pas plus facile mais plus naturelle.

 

Volières des primates - ancien zoo de Rabat (Maroc)

 

- scientifique : dans la nature, un animal passe une grande partie de son temps et de son énergie à la recherche et la consommation de nourriture, à rencontrer un partenaire, à construire son nid, à marquer et à défendre son territoire, à chasser ou à fuir… autant d’activités entraînant de nombreux échanges entre l’animal et son milieu extérieur physique ou social (intra ou inter spécifique).

En captivité, l’animal reste confiné à un espace plus ou moins restreint et toujours limité, très souvent d’une nature différente de celle de son environnement naturel. L’humain subvenant également à ses besoins primaires, le temps et l’énergie normalement consacrés aux activités associées sont largement réduits. On constate en même temps que certains comportements observables à l’état sauvage sont parfois peu exprimés voire même inexistants alors que d’autres comportements « indésirables » apparaissent…

L’enrichissement environnemental a donc pour but de maximiser le "bien-être" de l’animal captif. On cherche pour cela à le stimuler par des activités spécifiques choisies. Ces dernières doivent répondre aux besoins physiques et psychologiques de l’animal ainsi que lui permettre d’exprimer au maximum les comportements naturels de son espèce. Ces activités ont pour autre objectif de réduire au minimum  les comportements anormaux souvent associés à la vie en captivité.

 

La plupart des espèces que nous hébergeons sont menacées d’extinction et entrent dans des programmes de conservation. Nous devons maintenir un patrimoine génétique le plus varié possible bien entendu mais aussi comportemental. Préserver un pool comportemental chez ces espèces nous laisse envisager, dans les cas où cela sera rendu possible, de réintroduire des individus élevés en captivité capables ou de survivre dans leur nouveau milieu "naturel" ou d’apprendre les comportements indispensables à leur réhabilitation.

 

 

- pédagogique : nous présentons au public des ambassadeurs de la nature qui doivent être observés dans l’expression de leurs comportements les plus naturels possibles. Afin de sensibiliser le public, apprenons lui à connaître cette nature de laquelle nous nous sommes quelque peu détournés afin de mieux l’appréhender et l’apprécier. Nous ne pourrons que mieux défendre ce que nous avons réappris à aimer et à comprendre. Pour cela, éduquons nos visiteurs à la faune sauvage et apprenons leur par exemple que les lions sont les seuls félidés sociaux. Empêchons les de s’alarmer devant un tigre ou tout autre félin "isolé" et peut-être vu présentés en groupe dans d’autres parcs. Effectivement, la solitude prime chez ces animaux et cela ne les rend nullement  "malheureux". Ils rencontrent naturellement un représentant du sexe opposé à des intervalles de temps espacés mais "raisonnables". Alertons les plutôt devant un animal social certes attractif mais présenté isolé (et sans raison expliquée), face à un individu  prétendument sauvage s’approchant pour quémander nourriture et attention ou à un jeune animal dans les bras des membres de la direction du parc….

 

Macaque de Barbarie (Macaca sylvanus) dans un zoo français...

 

De bons résultats sont obtenus d’abord grâce à un aménagement réfléchi des enclos, fruit d’un important travail en amont, de réflexion au sein d’une équipe et de recherches bibliographiques ou auprès de nos confrères. Lorsque les animaux arrivent, les enclos sont déjà conçus de manière à répondre à toutes leurs exigences comportementales et biologiques (ainsi que sécuritaires).

Toutefois, l’extrême complexité des écosystèmes et des biotopes dont est partie intégrante chacune de nos espèces ne peut être copiée avec exactitude dans nos enclos et l’environnement de captivité garde toujours une certaine pauvreté. A nous donc d’imaginer des stratagèmes pour accroître raisonnablement les stimuli qui provoqueraient l’expression de comportements plus naturels, d’augmenter les facteurs déclencheurs de ces comportements nécessaires à une vie d’animal sauvage, d’enrichir, de complexifier leur environnement.

 

Il existe pour cela différents types d’enrichissements mis en œuvre à la Réserve de la Haute-Touche :

 

1) L’enrichissement physique concerne l’espace et l’aménagement de l’enclos, incluant les différentes structures et leur disposition.

 

Aménagement de lianes végétales sur les îles de lémuriens : l’installation de lianes (viorne), éléments mobiles (mais pas aussi souples que des cordes) entraîne un accroissement des comportements de jeu chez les jeunes lémuriens. Pour ne pas intervenir dans les enclos extérieurs durant la période d’élevage des jeunes, l’aménagement est fait avant la période de reproduction. Les comportements ludiques (sociaux et solitaires) se concentrent principalement autour de ces lianes et surtout chez les individus jeunes et subadultes. Ce phénomène recherché accroît les interactions des jeunes entre eux ainsi qu’avec le reste du groupe et permet le développement plus important des capacités physiques et sociales de ces individus. Les liens sociaux n’en seront que mieux exprimés à l’âge adulte…

 

Jeunes maki catta jouant sur les lianes

 

Ces lianes se dégradent sous les manipulations fréquentes et les assauts des petites quenottes de nos charmants lémuriens. Nous partons donc régulièrement en forêt à la recherche de ces structures naturelles que nous réinstallons chaque année. Ces aménagements structurels demeurent des enrichissements les quelques premières semaines d’installation puis font partie intégrante de l’enclos jusqu’à la saison prochaine.

Moyennant finances, il serait fort intéressant de planter sur ces îles de jeunes plants afin de fournir à l’avenir des arbres aux lémuriens et remplacer peu à peu nos perchoirs artificiels, bien qu’en bois naturel.

 

Aménagement des enclos de coatis roux : l’enclos des coatis a été totalement réaménagé cette année et complexifié au maximum en juxtaposant de nombreuses branches, de différents diamètres aux orientations diverses et à différentes hauteurs permettant une 3ème dimension et un choix de perchoirs et de possibilités locomotrices plus importants. Les essences végétales choisies pour  perchoirs sont nombreuses afin de fournir des substrats de natures changeantes (texture de l’écorce par exemple).

 

 

Nous envisageons de complexifier structurellement l’enclos des dhôles pour la saison prochaine, et ce, dès que les jeunes des portées de l’année seront sevrés et un peu plus autonomes.

  

2) L’enrichissement alimentaire : la plupart des animaux sauvages passent plus de 50% de leur temps en recherche et consommation de nourritures diverses et variées. Cet enrichissement vise donc à prolonger le temps d’alimentation. C’est le  moyen le plus utilisé car le plus facile : l’alimentation étant un besoin vital pour l’animal, il est assez aisé de l’impliquer dans cette activité.

Outre des variations d’aliments grâce aux surplus de supermarchés qui nous permettent de proposer une quantité de fruits et légumes très variés sur l’année, nous entreprenons régulièrement des enrichissements alimentaires. Ceux-ci ne doivent par devenir une habitude alimentaire si nous voulons que l’enrichissement garde un intérêt comme tel. Plusieurs procédés ont été utilisés.

Chez les lémuriens, des guirlandes de fruits, enfilés sur du fil de fer suspendus dans les loges (ou en dehors des loges afin de complexifier leur saisie), de tout petits bouts de fruits ou des croquettes lémuriens disséminés dans l’herbe haute des îles, des branches feuillues ou des boulettes de riz blanchi cachées dans un bac à copeaux de bois développent une recherche alimentaire. Ces boulettes peuvent être de deux diamètres et de trois arômes différents. Une étude menée à la Haute-Touche sur les Lémurs couronnés, Lémurs à ventre roux et Maki catta a montré leur nette préférence pour les plus grosses à la banane. Cependant le temps passé à la recherche de ces aliments est nettement plus important avec les mêmes boulettes de plus petit diamètre. Aussi avons-nous plutôt privilégié ces dernières.

 

Un lémur couronné manipulant un distributeur alimentaire : un bambou percé remplit de nourriture...

 

Chez les babouins de Guinée, nous distribuons également quotidiennement des croquettes singes ou disséminons des grains de maïs de temps en temps sur leurs îles (sous les rochers, dans la terre,…). Cela leur permet d’exprimer leurs comportements d’affouragement et de recherche alimentaire. Nous leur offrons aussi environ 2 fois par mois des noix de coco entières ; les babouins doivent donc les casser eux-mêmes. Si cela ne pose pas de problème majeur aux adultes, il en va tout autrement pour les plus jeunes. Afin de compliquer encore la chose les noix peuvent être suspendues à des chaînes (force des babouins oblige) : les primates doivent alors les ouvrir uniquement grâce à leurs dents, ce qui leur prend beaucoup plus de temps.

Des morceaux de troncs d’arbres évidés et percés de petits trous dont certains plus gros que d’autres sont emplis de croquettes et amarrés au sol par une chaîne. Les jeunes parviennent à saisir les croquettes de leurs mains à travers les plus grosses ouvertures mais les adultes ont les mains trop grandes pour les ressortir. Aussi faut il qu’ils secouent ce "distributeur de croquettes" pour faire tomber la nourriture tant convoitée.

Ce ne sont que quelques exemples parmi les nombreux que nous pouvons mettre en œuvre. L’enrichissement alimentaire chez les primates a d’ailleurs fourni un sujet à des animations pédagogiques parmi quelques écoles primaires de la région. Les enfants devaient trouver par eux-mêmes de nouveaux enrichissements. Leur imagination est sans limite…

 

Chez les tamarins à mains rousses, friands de gomme alimentaire, ils doivent creuser eux mêmes légèrement une branche de pin percée de plusieurs réservoirs pour accéder à cette sève. Les réservoirs doivent effleurer sous la surface de la branche et il aura fallu dans un premier temps les percer nous même de quelques trous. Aujourd’hui, qu’ils sont familiarisés avec le système, ce distributeur de gomme les occupe considérablement. 

 

 

 

Chez les ratons laveurs : notre groupe important de ratons laveurs, provenant d’une saisie, doit être stimulé. Aussi avons-nous installé deux grands "bac à fourrager". Délimitées par des troncs d’arbres, deux zones, emplies l’une avec du mulsh, l’autre avec des brindilles et des feuilles, et enrichies régulièrement en vers de farine ou petits morceaux de nourriture, demandent aux animaux de grands efforts de fouille afin d’accéder à  leur repas.

Des jeux alimentaires ont également été testés. Des noix de coco évidées et remplies de nourriture multiplient par deux le temps d’alimentation en augmentant les manipulations. Un nombre assez important de "jouets" sont distribués pour éviter les conflits de compétition.

 

 

A ces mêmes enrichissements, nous ajoutons de temps en temps chez les coatis roux des souches contenant des fourmilières trouvées dans les bois de la Haute-Touche. Celles-ci, véritable régal pour ces animaux, les occupent longuement…

 

3) L’enrichissement sensoriel : il implique comme son nom l’indique les cinq sens de l’animal,  chacun d’entre eux  peut être ciblé séparément ou collégialement.

Nous avons interverti les excréments des loups d’Europe avec ceux de Mackenzie : leurs comportements d’exploration et de marquage du territoire furent fortement exprimés sur une semaine environ. La même expérience avec sensiblement les mêmes résultats fut faite avec les lions et les tigres. Cette opération ne doit être menée que rarement afin de ne pas trop perturber ces animaux territoriaux qui apprécient la sécurité traduite par leurs propres bornes olfactives. L’enrichissement doit proposer une certaine complexité et élasticité de l’environnement mais également conserver à l’animal une stabilité afin de lui laisser un "sentiment" de sécurité et de contrôle sur celui-ci.  

 Dans les enclos de ces mêmes espèces, des poils d’Ongulés peuvent également être cachés afin de lui permettre une exploration supplémentaire de l’enclos.  

 

4) L’enrichissement social : il est aussi important car tout animal dans la nature est amené à rencontrer et à interagir avec d’autres animaux de la même espèce ou d’une espèce différente. Bien évidemment, l’enrichissement social devient indispensable lorsque l’espèce a pour habitude de vivre en groupe et donc d’exprimer de nombreux comportements sociaux, le groupe est donc soigneusement constitué en fonction de toutes les données comportementales à notre disposition.

Les présentations plurispécifiques se développent dans le même souci et les enclos spacieux de la Haute-Touche facilitent de telles conceptions. Girafes et zèbres, antilopes et oiseaux, autant d’exemples que nous essaierons de poursuivre …

 

Les Gaurs (Bos fontalis), les plus gros bovidés du monde avec les Cerfs sambar (Rucervus unicolor) ensembles comme dans leur milieu naturel...

 

5) Des objets nouveaux : même s’ils sont artificiels, de nombreux objets peuvent éveiller la curiosité et l’intérêt des animaux. Ils présentent l’avantage de stimuler notamment les comportements investigateurs.

 

6) L’enrichissement physiologique : il conditionne une température, une humidité et une photopériode propre à l’espèce ; il est indispensable pour stimuler certains comportements naturels.

 

Complexifier l’environnement physique, sensoriel, social ou alimentaire a pour objectif de coller au plus près aux stimulations du milieu naturel de l’animal. Les méthodes utilisées ne sont pas toujours d’ordre "naturel" mais elles ont pour but de permettre à l’espèce d’exprimer un comportement ou une suite de comportements que les individus sauvages de cette même espèce expriment dans leur milieu naturel.

Pour notre public, pour nous même, il peut être tellement plaisant d’observer un animal dans son milieu naturel. Quoi de plus idéal pour un parc zoologique que de pouvoir jouer son rôle de conservateur tout en offrant à ses animaux captifs la liberté d’exprimer tous les comportements possibles de leur répertoire respectif et de se sentir dans leur élément ? D’autant plus qu’un animal « bien dans sa peau » pourra se reproduire de manière optimale et surtout prendre soin de sa progéniture.

L’espace n’est pas un facteur limitant pour la plupart de nos animaux étant donné la superficie de la Réserve dans son ensemble et celle des enclos en général.

 

 

 

Dans les zoos du monde où sont présentées des milliers d'espèces animales les plus diverses, l'unique limite à la conception d'enrichissement est la limite de notre imagination...



09/02/2012
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