La Réserve de la Haute-Touche sous la neige !
Le travail ne manque jamais dans un établissement zoologique aussi grand que celui de la Réserve de la Haute-Touche que ce soit en semaine, en week-end en période de vacances ou quelques soient les intempéries : les animaux ont toujours besoin de soins et d’être nourris.
En cette période hivernale marquée par le froid et, surtout la neige et le verglas, le travail journalier devient astreignant.Les animaux des 130 espèces présentées à la Réserve de la Haute-Touche subissent comme nous la couverture neigeuse et le froid.
Les abreuvoirs automatiques ont été purgés avant le grand froid afin que les canalisations ne gèlent pas et ce sont de grand abreuvoirs, actuellement remplis régulièrement d'eau, qui abreuvent nos animaux. Malheureusement, la couche d'eau de surface gèle et les animaux ne peuvent plus y avoir accès. Les soigneurs de la Haute-Touche doivent donc passer quotidiennement et plusieurs fois afin de briser la glace.
La surveillance des animaux est plus assidue afin de veiller à ce qu’une engelure ou une blessure dû au froid soit immédiatement soignée (cela est tout de même peu fréquent).
Les animaux trop sensibles au froid sont rentrés dans leurs loges d'hivernation chauffées et n'en sortirons qu'en des temps plus cléments. Certiaines espèces,cependant, resistent très bien au froid ; et ce ne sont pas toujours celles auquelles on s'attend...
Bien qu'il puisse sembler étonnant d'observer des pélicans dans une eau prise en glace, ces pélicans ne sont pas africains. Ce sont des pélicans frisés européens que l'on peut trouver dans les Balkans, l'Ukraine, la Bulgarie et la Roumanie. Ils n'ont tout de même pas l'habitude de fréquenter les étangs gelés. A la Haute-Touche ils ne craignent pas le froid mais la prise en glace de l'eau. A cette fin, une pompe à eau qui rejette un jet l'eau, empèche que tout l'étang soit glacé et permet au groupe de nager tranquilement même dans les conditions actuelles...
Les Ibis sacrés, originaires d'Egypte sont actuellement dans un petit enclos d'hivernage avec une cabane pour les abriter du froid.
Après la hyène des cavernes... la hyène des neiges. Il s'agit en fait d'une hyène rayée qui s'acclimate parfaitement au froid.
Les tigres de Sumatra se transforment en tigre de Sibérie tout en restant nettement plus petits (250 kg pour un mâle tigre de Sibérie, 140kg pour le Sumatra). Les loges chauffées sont mise à la disposition des animaux, ils peuvent y entrer à volonté.
Après avoir mis un certain temps à sortir des loges...
...les lynx d'Europe se sont vite fait au climat de leur environnement naturel...
... et on profité de la neige sans en abuser tout de même...
Les Loups de Mackenzie sont tout à fait dans leur élément.
Les cerfs élaphes de la Haute-Touche se comportent de la même manière que leur congénérès sauvages, la neige n'y change rien.
Les cerfs sika originaires d'Asie ne se formalisent pas des intempéries.
Quant aux Primates, leurs îles gelées sont vides car ils sont dans leurs bâtiments chauffés afin d'éviter de prendre froid.
Ces animaux aux comportements plus complexes doivent s’occuper faute de temps passé à explorer leur enclos extérieur et interagir avec les évènements environnementaux. Nous devons donc pour certaines de ces espèces les occuper en leur distribuant des enrichissements alimentaires : systèmes qui permettent aux animaux de passer du temps ou d’explorer afin d’avoir accès à leur nourriture distribuée en loge (bac rempli de copeaux de bois propres dans lesquels sont cachées des croquettes spéciales primates, des tubes percés de trou que les lémuriens doivent manipuler pour en faire tomber des particules alimentaires…).
La neige moucharde les passages d'animaux. Ici un héron est venu prospecter afin de voir s'il pouvait chaparder la nourriture distribuée aux oiseaux de la Réserve.
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